Le tour se termine à Darwin où je passe quelque jours avec les amis rencontrés sur le tour. Ce fut l'occasion de faire une dernière soirée ensemble, en admirant le coucher de soleil de Mindi Beach.
Tout cela fut extrêmement sympathique, et j'avais vraiment le coeur serré en quittant Darwin. Bon courage et bonne continuation à toutes et à tous (Katja, Katherine, Christina, Victor, Julie, Marie, Pauline, Danielle, Jill, Nely, Annelie et Jessica, Sarah et Tom, Juan, Tsong et les autres...).
Heureusement, ce fut pour retrouver Karine et Aurélien à Sydney, bien que brièvement pour Karine qui rentrait en France avec les enfants, laissant seul le petit Aurélien, qu'il a bien fallu accompagner dans sa peine pendant deux jours. L'occasion de revoir leurs amis australiens (Caroline et Laurent que je connaissais déjà, Alban et Pauline, Vincent et Cindy et François).
L'Australie m'a surpris par certains aspects notamment, par rapport à ma première visite en 2007: j'avais trouvé les prix en Australie plutôt raisonnables; ce n'est plus vraiment le cas aujourd'hui: le taux de change a évolué de façon favorable au dollar australien (notamment en lien avec les exportations minières).
L'Australie est en tout cas un eldorado pour nombre de jeunes européens qui y trouvent très facilement du travail, généralement mieux payé que dans leur pays d'origine: la main d'œuvre fait défaut en Australie et les jeunes étrangers sont les bienvenus à travers un programme de working holiday qui leur permet de travailler pendant un an et ainsi de financer leurs voyages ! Les jobs obtenus sont cependant souvent des travaux peu qualifiés (récolte de fruits, hôtellerie...).
Les perspectives de croissances et la tension sur le marché de l'emploi australien devraient encore persister quelques années !
La situation des aborigènes est un sujet souvent abordés par les guides qui expliquent qu'il ne faut surtout pas juger les aborigènes au regard de ceux, nombreux, qui boivent dans les rues des villes à toute heure du jour et de la nuit. La situation est complexe pour ces aborigènes, souvent expulsés de leurs communautés et qui vivent d'aides sociales. Pour vous donner une idée du problème: l'essence est modifiée dans les territoires du Nord afin qu'elle ne puisse pas être sniffée !
Le discours des guides m'a un peu choqué dans le sens où il était uniquement axé sur les causes de cette situation (notamment le fait qu'environ 20 000 enfants aborigènes ont été enlevés à leurs parents jusque dans les années 70); aucune solution ou amorce de solution n'est envisagée (Les initiatives des gouvernements locaux sont souvent d'empêcher les buveurs d'accéder à l'alcool).
Par ailleurs, les problèmes de la communauté aborigène (le terme regroupe des centaines de tribus n'ayant que peu de liens entre elles: il existait ainsi des centaines des langages différents ) ne sont pas confinés aux individus exclus des communautés, pour preuve les taux de criminalité enregistrés dans certaines d'entre elles.
La situation est complexe et je n'ai pas la prétention d'y apporter de remèdes.
Prochaine étape et nouveau continent l'Asie !