Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
12 avril 2011 2 12 /04 /avril /2011 21:40

Ce fut un peu la semaine des retrouvailles: d'abord ce furent Mélanie et Julie, rencontrées au Torres del Paine et croisées complètement par hasard sur un improbable pont à Santiago du Chili.

 

Puis ce furent Aissatou et Camille rencontrées au parc Madidi en Bolivie, qui étudient à Valparaiso et m'ont fait découvrir leur ville.  

 

Et enfin, Jeanne et Laurent, un couple de tour mondistes rencontré à Ushuaia, qui étaient aussi sur le Plancius en Antarctique et que j'avais retrouvé à Puerto Natales (je met une photo d'eux, sinon, ils vont se vexer...).

 

  P1080261

 

P1080262

 

J'ai également rencontré Aurélie et Guillaume, qui font aussi le tour du monde avec leurs enfants Emma (5 ans) et Martin (3 ans).

Emma est très forte en devinettes, mais s'en est lassée avant moi (au bout de 3 heures quand même !)

 

L'ambiance à l'hotel était très sympa, avec 7 tour-mondistes et j'ai pu profiter des tuyaux de tout le monde pour la suite du voyage ! 

 

 

Côté visites, j'en ai profité pour voir Santiago et Valparaiso. Valparaiso aux maisons multicolores, accrochées aux multiples collines ! Cette ville a vraiment un charme incroyable,

 

P1080149

 

P1080207

 

P1080215

 

Les muraux y sont généralement magnifiques,

 

P1080220

 

P1080255

 

P1080272

 

J'ai aussi passé beaucoup de temps à regarder les lions de mer se chamailler sur leur petite plate forme: leur grand jeu consiste à se pousser dans l'eau, tout ce petit monde à l'air de plutôt bien rigoler !

 

P1080153

 

P1080156

 

P1080165

 

C'est ici que se terminent mes aventures latino américaines qui m'ont donné tellement envie de revenir sur ce superbe continent ! 

 

J'ai esssayé de faire une liste des sites préférés, mais j'ai du y renoncer... trop nombreux...à vous de vous faire une idée !

 

 

Bien sur, tout n'est pas si rose, je déplore quand même quelques tracas sur ce continent:

  • Une tendance dans certains pays à ne considérer les étrangers que comme une source de profit (l'Argentine et le chili sont à ce titre beaucoup plus sympas !);
  • Le fait de devoir demander systématiquement les prix avant d'acheter quoi que ce soit (aucun prix n'est affiché au Pérou ou en Bolivie): si on a le malheur d'oublier de demander le prix avant d'acheter, il est doublé ou triplé dans 95% des cas;
  • Une facheuse tendance à se tromper dans le rendu de monnaie (malheureusement assez répandu un peu partout...), ou bien à la rendre en deux temps, en espérant que le touriste ne se rendra pas compte qu'il en manque une partie...(grande spécialité du sud de l'Argentine me semble-t-il !)  

Mais ces petits tracas ne sont pas grand chose à côté du plaisir de ce voyage !

 

Prochaine étape, la Nouvelle-Zélande. Le trajet pour y aller est assez incroyable, je pars le 12 avril et j'arrive le 14, sans même faire de changement: le vol dure 28 heures en raison du passage de la ligne de changement de date, mais ce vol dure en même temps 13 heures !

Je ne ferai donc rien, mais rien du tout, le mercredi 13 avril. je me souviendrais longtemps de ce jour qui n'a, pour moi, pas existé !

Dans l'autre sens, les voyageurs arrivent avant d'être partis !

 

Étrange n'est ce pas ?

Partager cet article
Repost0
4 avril 2011 1 04 /04 /avril /2011 16:17

Imaginez une ile triangulaire, perdue dans l'océan (l'ile peuplée la plus proche est à plus de 2 000 kms, les côtes chiliennes à 3 600 et Tahiti à 4 000 !). Une île entourée de nuages, peuplée de chevaux sauvages et dont les habitants ont érigés de mystérieuses statues appelées Moais !

 

L'île qui compte aujourd'hui 4 000 habitants, en a compté jusqu'à 15 ou 20 000 selon les estimations et l'ensemble des arbres de l'île avait disparu en raison de leur surexploitation.

La population aurait diminué jusqu'à atteindre une centaine d'habitants. A ce sujet, je vous conseille la lecture d' "Effondrement, comment les sociétés décident de leur disparition ou de leur survie", de Jared Diamond, qui donne un point du vue assez intéressant sur les causes menant à la chute de civilisations ! Je l'avais lu avec beaucoup d'intérêt il y a quelques années.

 

 

Parmi les plus beaux sites de l'île: la carrière des moais, dans laquelle subsistent près de 400 moais; les raisons pour lesquelles ces moais n'ont pas été transportés ne sont pas totalement claires: déclenchement de guerres tribales, épuisement du bois rendant le transport impossible ou choix esthétiques.

 

P1080035

 

 

P1080041

 

P1080052

P1080053

 

 

P1070569

 

P1070570

 

P1070577

 

le volcan Rano Kau et le site d'Orongo

 

 P1070379

 

 

P1070395

 

P1070398

 

Les cavernes de la côte nord,

 

 P1070733

 

P1070736

 

P1070752

 

 

P1070755

 

P1070756

 

P1070757

 

P1070758

 

La superbe plage d'Anakena !

 

P1070900

 

P1070903

 

P1070905

 

P1070908

 

 

L'ahu Tongariki 

 

P1080020

 

 

 P1070999

 

 

P1070996

 

P1080016

 

P1080015

 

 

P1070997

 

P1080002

 

P1080003

 

P1080008

 

P1070626

 

Et bien sûr, à différents endroits de l'île, des moais contemplent les visiteurs !

 

P1070766

 

 

P1070774

 

P1070772

 

 

P1080018

 

P1070824

 

P1070832

 

P1080023

 

L'ensemble des moais de l'île a été renversé lors des siècles précédents, les seuls moais debout ont été restaurés au XX ème siècle. Près de 300 moais ont été érigés sur des autels appelés Ahu, et environ 35 ont été restaurés, les autres restent au pied des Ahu, parfois en divers morceaux.

 

P1080082

 

 P1070513

 

P1070725

 

P1070890

 

Partout des chevaux sauvages se promènent (il y en des milliers), ils sont sauvages au sens où ils ne sont pas dressés (ils ont quand même la marque d'un propriétaire) mais n'ont pas du tout peur de l'homme: certains se baladent dans les rues de la ville !

 

 

 

P1070456

 

P1080090

 

P1070690

 

P1080110

 

P1080105

 

P1070888

 

Les couchers de soleil sont splendides, probablement les plus beaux que j'ai pu voir jusqu'à présent, et ce notamment en raison de la ceinture de nuages qui entoure l'île.

 

 P1070876

 

 

P1070877

 

P1070951

 

P1070957

 

P1070959

 

P1080096

 

P1080099

 

 

P1080106

 

P1080111

 

P1080113

 

P1080112

 

L'ascension du plus haut sommet de l'île (507 mètres) n'est pas très difficile; la vue y est en tout cas incroyable: on aperçoit de tous les côtés l'océan.

 

P1070786

 

 

P1070790

 

P1070793

 

P1070794

 

J'ai pu pleinement profiter de l'île grâce à Nancy & Patricio chez qui je résidais. Patricio est également guide, qui plus est spécialiste des traditions orales de l'île. Les 3 tours réalisés avec lui m'ont permis de beaucoup mieux comprendre les traditions et l'histoire de cette île ainsi que ses multiples mystères.

 

 P1080118

 

La séance de pêche à laquelle j'ai assisté fut mémorable: les vagues se brisaient sur les rochers à quelques mètres de moi et l'écume atteignait jusqu'à 10 mètres de hauteur;

 

 P1070930

 

P1070931

 

P1070932

 

P1070933

 

P1070943

 

J'ai également profité de l'île pour me mettre au vélo: bilan 100 kms en deux jours, dont un tour quasi complet de l'île et un aller retour Hanga Roa - Anakena. J'étais assez content de moi, mais je suis resté courbaturé pendant quelques jours !

 

J'avais en tout cas un pincement au coeur en quittant l'île de Paques après ce super séjour !

Partager cet article
Repost0
10 mars 2011 4 10 /03 /mars /2011 01:52

 

Je mange un peu (je transporte une quantité incroyable de nourriture dans mon sac, donc pas de problème) et au bout d'un quart heure, je me dis que je vais faire un dernier essai, quitte à aller jusqu'au premier camp qui doit être à 1h30 d'ici, tant pis pour le mirador et tant pis pour le W... 

 

P1060342

 

après 5 minutes c'est la bonne surprise, il semble que j'ai passé le plus dur; mes jambes veuillent bien me porter... je ne me sens plus fatigué... la douleur aux genoux est par contre toujours là..

 

P1060349

 

.je marche 1h30 et j'atteins le camp... je croise un italien qui me dit qu'il faut absolument continuer jusqu'en haut, que la vue est superbe ! Allez c'est parti. En 15 minutes, j'y suis... et effectivement c'est magnifique...

 

 P1060357

 

 

P1060358

 

 

P1060368

 

je suis par contre le seul à avoir grimpé avec mon sac; tous les autres randonneurs ont eu la sagesse de le laisser plus bas...

 

Le retour est vraiment dur...5 heures à avoir mal à chaque pas... 5 heures pour faire seulement 12 kilomètres...

 

P1060379

 

 

P1060396

 

mais j'atteins enfin le refuge... je passe une bonne soirée avec Lola et ses amis, dont Joel & Julie qui m'ont rattrapé au sommet... il n'y a pourtant pas une partie de mon corps qui ne me fasse pas souffrir, ma jambe droite me fait particulièrement mal, les souvenirs d'une ancienne fracture tibia péroné...

 

Le lendemain est une journée normalement plus calme, il n'y a qu'une quinzaine de kms et à peine 600 mètres de dénivelé. Je suis assez content, mes genoux ne me font pas mal...ah si en fait,ça fait mal...

 je n'aurais eu que 500 mètres de repos... et en plus, il pleut... mais cela a au moins deux avantages:

  • la piste est molle et mes jambes me font ainsi moins souffrir
  • cela permet de voir de magnifiques arcs en ciel...

  P1060478

 

 

P1060482

 

par contre, les rivières sont chargées d'eau, et les gués sont moins visibles... j'ai rapidement les pieds trempés...

 

P1060475

 

la cape de protection de mon sac à dos s'envole sans que je ne m'en rende compte...s'en suit une rencontre surprenante...

 

P1060502

 

 

P1060504

 

j'atteins le refuge sous la pluie...je peux quand même faire sécher l'ensemble de mes vêtements et mon sac auprès d'un poêle à bois.

 

Certes, j'ai mal, mais je le supporte depuis deux jours et il ne me reste qu'une étape: la montée au mirador des torres, clou du spectacle du W ! Je sens que je peux y arriver, j'ai passé le plus dur !

 

Le lendemain matin, très mauvaise surprise, la pluie qui a commencé la veille vers midi ne s'est toujours pas arrêtée ! Je me lève à 7 heures pour me recoucher très vite, il me semble impossible de monter dans ces conditions... vers 9h30, la pluie s'est transformée en neige fondue mais j'en ai marre, j'y vais !

 

Certes, il pleut mais j'avance bien... compte tenu des conditions je pars sans portefeuille et sans téléphone que je ne veux pas mouiller, je n'ai pris que mon appareil photo, bien protégé... et qui a déjà fait ses preuves sous la pluie.

 

J'avance bien, et au bout d'un moment je démarre la dernière ascension dans un éboulis de rocher, le mirador semble être au sommet... par contre la pluie s'est transformée en neige et le vent souffle...je m'arrête une première fois... je suis trempé et même avec mes lunettes de soleil pour me protéger les yeux, j'y vois à peine, je dois m'arrêter tous les 5 mètres pour voir où je vais et tacher d'apercevoir les signes indiquant la piste sur les rochers...

 

je commence à me poser des questions, la couche de neige devient telle que je ne vois plus où je met les pieds, j'ai froid et je ne vois plus rien... je continue pourtant, je veux finir le W ! c'est trop bête, je suis juste à côté...allez je continue... 2 mètres plus loin, nouvel arrêt... je ne vois plus rien...

 

La neige atteint déjà 5 centimètres et je repense à des histoires de tempête de neige en montagne...mais je continue encore une fois, le sommet n'est pas si loin ! Je grimpe encore et nouvelle pause pour respirer: le vent de face m'empêche de reprendre mon souffle...je regarde en arrière et constate que mes traces s'estompent déjà, j'ai à peine fait quelques centaines de mètres sur l'éboulis mais je ne suis déjà plus certain de pouvoir rentrer...je suis à quoi, 30 ou 50 mètres du sommet, mais je suis tout seul sur cette montagne et je n'ai pas envie de rester là... c'est décidé, je redescends

 

la descente est encore plus périlleuse que la montée, je glisse 3 fois en quelques mètres mais heureusement sans gravité...

 

Au bout de quelques minutes, je sors mon appareil...

 

P1060516

 

P1060517

 

je suis dégouté... mais ça va... j'ai juste froid et mal... ça pourrait être bien pire...

 

10 minutes plus tard je découvre une piste qui monte... et je réalise que dans la tempête je suis passé à deux mètres du poteau indiquant la piste sans même le voir... j'ai probablement pris une ancienne piste encore partiellement balisée, ce qui m'a induit en erreur...

 

je prends la piste qui monte mais le vent, la neige et le froid me conduisent à m'arrêter très rapidement. Cette fois, c'est décidé, j'abandonne, et je rentre au refuge...

 

P1060526

 

Je regarde l'heure à mon appareil photo et réalise d'une part que l'épisode de la neige n'a probablement pas duré plus d'une demi heure...qui m'a semblé durer une éternité...et d'autre part que j'ai encore une chance de prendre un bus en début d'après midi pour rentrer au lieu d'attendre 6 heures pour rien... je jette mes dernières forces dans les 9 kilomètres de la descente et je réussis (très largement) à avoir mon bus !

 

Alors qu'il continue à neiger sur les hauteurs, la pluie laisse place à un beau soleil en bas... la montagne m'a bien montré qu'il ne faut pas la sous-estimer !

 

P1060531

 

 

P1060537

 

Je n'ai donc pas fini le W, il aura manqué 50 mètres aux quelques 75 kilomètres parcourus, je suis déçu mais pas trop: j'ai n'ai arrêté qu'à cause du mauvais temps, les randonneurs partis avant moi n'ont pas pu non plus y arriver et physiquement ça a été même si j'ai le sentiment qu'il va me falloir un moment pour ne plus avoir mal aux jambes...

 

j'ai vraiment eu mal les 3 derniers jours mais je sais que ces douleurs sont en grande partie à une ancienne fracture tibia péroné et j'ai l'habitude que cela me fasse mal (à chaque fois que je cours)...dans quelques jours il n'y paraitra plus...en tout cas, les paysages étaient magnifiques et l'ambiance très sympa, bravo à Lola, Joël et les autres pour avoir fini !

 

 

 

Partager cet article
Repost0
8 mars 2011 2 08 /03 /mars /2011 01:08

J'étais ambitieux, prêt à réaliser en 72 heures une randonnée de près de 80 kms: le W, ainsi nommé en raison de la forme de son parcours, dans le superbe massif des Torres del Paine, en Patagonie chilienne.

 

  W

 

Mine de rien c'était un grand défi que je me lançais ! Je n'ai fait qu'une fois de la randonnée (en Auvergne) avec un gros sac sur le dos, et ça n'a guère duré plus de 24 heures...mais c'était quand même très très sympa !

 

Je vais immédiatement tuer le suspense, je n'ai pas réussi, et j'étais déçu, mais je vais quand même vous raconter tout ça !

 

Le trajet depuis Ushuaia avait été assez calme, et surtout marqué par la traversée du détroit de Magellan au cours de laquelle des dizaines de dauphins ont accompagné le ferry ! Après 13 heures de bus, je suis arrivé à Puerto Natales, charmante ville de la côte chilienne.

 

P1060156

 

P1060159

 

Après une journée de repos, je me suis lancé à l'assaut du fameux W !

 

Je n'ai pas su comment interpréter les premiers signes du parc: ces renards qui s'approchent pas très loin de la route, ces 5 aigles qui tournoient au dessus de la montagne, spectacle tellement beau que même les agents du parc s'arrêtent pour prendre des photos... et des centaines de guanacos.

 

Après un échauffement de 40 mns pour aller voir une cascade

 

P1060179

 

 

commence une belle petite ballade en bateau, afin d'atteindre le début de la rando.

 

P1060197

 

Je passe au refuge laisser une partie de mes affaires et c'est parti ! Direction le glacier Grey,

 

 P1060207

 

 

P1060240

 

 

P1060245

 

3h30 de ballade et en plus je suis en forme, c'est cool ! Le glacier vaut vraiment le coup et j'ai la surprise de croiser un pivert sur le chemin.

 

P1060220

 

Autre surprise, je discute avec un espagnol qui étudie à Concepcion, au Chili;

  • « ah, c'est marrant j'ai croisé en Bolivie deux filles françaises qui étudient à Concepcion »

  • « oui, X et X »

    Je suis resté scié, le monde est vraiment petit !

 

Le retour au refuge est plutôt agréable, malgré un vent par moment très violent. Bilan, 6 heures de marche pour 22 kilomètres et ça commence bien !

 

 

 

Le lendemain, c'est la plus grosse journée, la carte annonce 11 heures de marche et j'ai mon sac complet sur le dos !

le temps est assez menaçant, mais il ne pleut pas au moment où je pars. J'ai la bonne surprise de croiser assez rapidement Lola et ses amis, rencontrés dans le bus entre Ushuaia et Puerto Natales. Ils font aussi le W !

 

Par contre, physiquement ça ne vas plus du tout, j'ai mal aux genoux et aux pieds dès les premiers mètres, mon sac me ralentit (il fait environ 10 kilos) et il commence à pleuvoir. Cela m'amuse beaucoup moins de marcher sous la pluie ...je trouve difficilement mon rythme.

Je dépassé Lola et ses amis que j'attends un peu plus loin... en vain...bon, ils doivent être en train de faire une pause.

 

P1060305

 

je continue et j'atteins la vallée del frances, clou de la journée, je commence à monter et aie... c'est dur, super dur... il n'y a même pas de piste, juste un passage au milieu des rochers... tout est

trempé et avec le sac sur le dos je manque d'équilibre...je m'arrête tout les 30 mètres et j'ai vraiment mal, mais vraiment... P1060316

 

j'avance tant bien que mal et je perds le sentier, pour le retrouver j'entreprends de gravir une paroi d'environ 3 mètres... jusqu'à que ce que la raison l'emporte...ce n'est pas forcément une idée de génie de gravir une paroi glissante avec un sac sur le dos... je redescends jusqu'au sentier que je retrouve et je m'assois sur ces rochers, épuisé...

 

P1060412

 

je ne marche que depuis 3 heures, mais j'ai tellement mal... c'est au moins la dixième pause en une demi heure...mes genoux sont raides...et je ne peux plus marcher sans une douleur à chaque pas... en plus il n'y a aucune visibilité avec le brouillard....

Je crois qu'il va falloir être raisonnable, d'autant plus que chaque pas en avant m'éloigne du refuge de la nuit prochaine...j'ai marché 3 heures, il m'en faudra au moins 3 de plus pour atteindre le refuge et au vu de la douleur, je ne sais même pas comment je vais y arriver... bon j'arrête... fini le W...après seulement 30 kilomètres et 10 heures de marche, mais là je ne peux vraiment plus... c'est dur... j'avais l'impression d'être en forme... je suis déçu...

 

 

  Torres del paine 1 - Gilles 0

 

Partager cet article
Repost0
13 février 2011 7 13 /02 /février /2011 03:49

 

J'ai bien failli rater un événement incroyable à San Pedro de Atacama, en effet le soir de mon arrivée, il a ... plu...oh, 3 fois rien, juste quelque goutes, mais si l'on fait abstraction des pluies de la semaine dernière, cela n'était pas arrivé depuis... 4 ans ! Vous imaginez ? 4 ans sans précipitations, nada, rien, pas une goute.

 

Cela vous donne une idée du paysage ? Un désert de sable à perte de vue ? Et bien pas vraiment ! Le désert est entouré de sommets enneigés et il y fait jusqu'à- 15° la nuit en hiver contre 25° la journée en ce moment !

 

Et pourquoi ais-je failli rater cet événement ?

et bien parceque je n'ai pas acheté très tôt mes vols intérieurs en Amérique du Sud pour ne pas m'imposer de contraintes: mon billet tour du monde ne me permet que d'avoir 16 vols, j'achète donc également des billets d'avion pour les vols de plus courtes distance: je comptais voler depuis Salta ou bien Santiago du Chili jusqu'à Ushuaia, or le prix de ces vols a fortement augmenté, jusqu'à me dissuader de les acheter.

Il me faudra donc aller jusqu'à Buenos-Aires en Bus, or Salta – Buenos Aires c'est 20 heures de bus, et en plus je décolle le 18 au lieu du 19 comme envisagé, j'ai donc quelques jours de moins à passer à San Pedro de Atacama... j'ai même pensé ne pas y aller... 

 

c'est dommage de ne passer que deux jours à San Pedro de Atacama, la richesse des environs m'aurait permis d'y passer une semaine ! Mais, j'assume mes choix: je fais le tour du monde pas le tour de l'Amérique latine.. je fais donc (à regret) un certain nombre d'impasses sur des villes que l'on me décrit comme superbes... à choisir je préfère quitter un pays en me disant "je reviendrai ! "

 

Après cette longue introduction, je peux revenir à mon sujet du jour: San Pedro de Atacama, dont - vous l'aurez compris - les environs sont vraiment jolis...

 

La ville en elle même possède un certain charme, une sorte d'oasis perdue au milieu du désert !

 

Je me suis inscrit à un tour permettant de voir le salar d'Atacama, des lacs de haute montagne et quelques villages typiques.

 

Le tout est très joli et rappelle furieusement la Bolivie voisine, et en plus, les flamands roses ont la gentillesse de s'envoler juste devant les visiteurs, ce qui permet de faire de magnifiques photos !

 

P1040332

 

 

 

P1040346

 

 

 P1040330

 

 

P1040357

 

 

P1040381

 

 

P1040405

 

 

P1040411

 

 

P1040419

 

P1040450

 

 

Prochain étape: la quebrada de humahuaca, en Argentine !

Partager cet article
Repost0