Le lac Malawi fut un (autre) grand moment de ce tour, les camps sont superbes, au bord de la plage, tout d'abord celui de Chitimba
j'ai été réveillé par le bruit d'un autre groupe qui se levait très tôt, ce qui m'a permis d'admirer le lever de soleil sur le lac
Le lever de lune est également très spectaculaire, surtout quand elle est pleine, mais mon appareil photo ne me permet pas de vous le faire partager.
puis Kande beach, un endroit très, très agréable, au bord du lac. J'en ai profité pour faire de la plongée, du canoé, du snorkelling, nager...
On retrouve les groupes croisés dans d'autres camps « hey, frenchie, you're back ! ».
Le coucher de soleil est très beau
mais le lever de soleil l'est encore plus,
ce fut l'un des plus beaux lever de soleil que j'ai jamais vu (avec ceux sur le mont Bromo en Indonésie et à Uluru en Australie).
Le Malawi fut vraiment un coup de cœur, c'est un des pays les plus pauvre du monde et il est pleinement frappé par la crise économique: le pays n'a pas de devises pour acheter de l'essence ou des engrais. L'inflation est en train d'augmenter alors que j'ai déjà été frappé par les prix des denrées dans les superettes, prix largement supérieurs (deux ou trois fois plus chers) à ceux que j'ai pu observer en Égypte ou en Asie du sud est.
L'espérance de vie est proche de 45 ans et la lecture de la presse locale m'a permis d'apprendre que les femmes du Malawi ont en moyenne 5,7 enfants ! Ainsi à Kande, village de 3000 habitants, l'école compte 1500 élèves pour … 10 professeurs.
Malgré ces difficultés les habitants sont très sympas, les enfants ne manquent pas de saluer le camion, ils courent pour faire de grands signes de la main et des grands sourires, et sont toujours super contents quand on leur répond (ce que je ne manque jamais de faire).
Il y a eu quelques moments supers : une baignade dans le lac où je me suis rapidement retrouvé entouré par une dizaine d'enfants tous plus sympas les uns que les autres, ils veulent connaître mon nom, savoir d'où je viens. Ils me sautaient dessus et prétendaient s'appeler Gilles !
Un peu plus tard, je suis allé courir sur le bord du lac, tout le monde dit bonjour avec un grand sourire, quelques enfants ont même couru avec moi. Alors que je faisais une pause à mi chemin, un adolescent me montre que le bout de la plage est encore loin, « Ok, j'y vais », et je repars en courant alors qu'on rigole tous les deux !
J'en ai aussi profité pour me faire couper les cheveux: le responsable de la sécurité du camp a appelé quelqu'un qui m'a emmené chez le coiffeur: c'était un peu surprenant, le coiffeur a en tout et pour tout une paire de ciseaux et un peigne et la coupe a eu lieu assis sur une caisse en bois, devant une maison. Il a fallu aller chercher un miroir dans une autre maison du village.
